Dans notre tout nouvel article, nous vous présentons une analyse complète et détaillée du thriller d’horreur récent – Founder’s Day. Ne vous inquiétez pas, nous veillerons à ne pas vous gâcher l’intrigue.
Founder’s Day, réalisé par Erik Bloomquist, suit malheureusement à la lettre le scénario typique d’un film d’horreur, ce qui peut devenir rapidement ennuyeux. Entre le méchant masqué, les décors sombres et isolés et le trope d’horreur moderne, il ne manque aucun cliché du genre. Toutefois, il est important de noter que ce film pourrait plaire aux amateurs de films d’horreur de la nouvelle génération. Mais pour ceux qui ont plus de 21 ans, il risque de devenir lassant, surtout comparé à des films du même genre plus réussis comme Thanksgiving.
Décryptage et revue de Founder’s Day
Le scénario, écrit par Erik et Carson Bloomquist, tente de présenter une histoire d’horreur basée sur les divisions politiques actuelles dans les petites villes américaines. L’histoire se déroule à Fairwood, un charmant petit village des Etats-Unis, où le maire en place, Blair Gladwell (interprétée par Amy Hargreaves), fait face à son compétiteur, Harold Faulkner (interprété par Jayce Bartok), candidate qui a du mal à contrôler ses irritations.
L’intrigue se complexifie lorsqu’une série de « meurtres inquiétants » commence à secouer la tranquillité de la petite ville, juste avant les élections. Le tueur, portant un masque effrayant, tue sa victime à coups de marteau. Étrangement, la première victime n’est autre que la fille de Faulkner, ajoutant un nœud politique à ce drame déchirant. Adam (joué par Devin Druid), le fils de la victime, se lance alors dans la résolution de ce meurtre mystérieux.
Founder’s Day : Une expérience clichée et inégale
Le film des frères Bloomquist semble empreint de clichés du genre horreur, le rendant inégal en terme d’expérience pour le spectateur. L’on sent clairement une influence de Wes Craven, connu pour son approche narrative des films d’horreur destinés à un public adolescent. Les tensions sont vives, le sang coule à flot, et les personnages tendent à se remettre étrangement vite des meurtres, avec peu de traces de stress post-traumatique.
Au fur et à mesure que l’histoire avance, certains des meurtres se veulent originaux, mais ils manquent cruellement d’effroi. Il est difficile d’imaginer les vrais fans d’horreur, ceux qui aiment lancer dans une aventure terrifiante, ressentir un véritable suspense ou de l’excitation en regardant Founder’s Day.
Faut-il regarder Founder’s Day ?
Pourquoi ne recommandons-nous pas de visionner Founder’s Day ? Principalement car le niveau de violence gratuite est inégal, ce qui perturbe le ton du film. En outre, le volet politique du film semble superficiel et manque de sous-texte bien construit.
De plus, si vous avez déjà vu un nombre suffisant de thrillers, notamment ceux mettant en scène des personnages narcissiques, vous devinerez aisément l’intrigue. Certes, les passionnés d’horreur pourraient apprécier Founder’s Day. Toutefois, en tant que cinéphiles, nous devrions attendre plus des réalisateurs et ne pas nous contenter de revivre les mêmes histoires habillées de thèmes contemporains.
Finalement, Founder’s Day nous amène constamment à nous demander « Pourquoi cela m’intéresse-t-il ? » après chaque intrigue et meurtre, ce qui est généralement un mauvais signe pour un film d’horreur.
Vous pouvez aller voir Founder’s Day exclusivement au cinéma si vous le souhaitez. Pour notre part, nous lui attribuons une note de 4 sur 10.
