Riot Games : Suppression massive de 500 emplois, un choc pour l’industrie du jeu vidéo ! 

Riot Games, le géant du jeu vidéo derrière League of Legends, poursuit le sombre élan de licenciements dans l'industrie en supprimant 530 postes dans le monde. Cet ajustement, qui représente environ 11% de la main-d'œuvre totale, est un reflet de son intention de se concentrer sur moins de projets à fort impact pour un avenir plus durable. Découvrez les projets touchés, les raisons derrière cette décision, et l'impact à venir sur les employés et l'industrie.

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Le monde du jeu vidéo n’est pas à l’abri des tempêtes économiques, et l’année 2024 démarre sur une tendance maussade déjà amorcée l’année précédente, avec plus de 9 000 suppressions de postes. Les orages grondent désormais à l’horizon de Riot Games, le créateur de League of Legends. Par un coup de tonnerre annoncé lundi soir, l’entreprise a déclaré vouloir se réorienter pour donner la priorité à un nombre réduit de projets à fort impact afin de sécuriser son avenir. Autrement dit, Riot Games va se départir de 530 postes dans le monde, soit environ 11 % de son effectif total.

Les ajustements concernent principalement les équipes de Legends of Runeterra et Riot Forge, ce qui explique leur réduction d’effectifs respectives. Le PDG de la firme, Dylan Jadeja, a quémandé la compréhension de ses employés en avouant que « certains des grands investissements que nous avons réalisés n’ont pas été aussi rentables que nous l’espérions ». Cette confession se réfère principalement aux expansions propulsées pour le 10e anniversaire de Riot en 2019, qui ont tenté de diversifier l’univers de League of Legends à travers de nouveaux jeux et différentes formes de divertissement.

Les employés qui pourraient voir leur poste modifié ou supprimé suite à cette orientation, se verront proposés une rencontre avec leur supérieur hiérarchique sous 48h. De plus, au moins six mois d’indemnités de licenciement leur seront alloués, un montant qui sera revu à la hausse pour ceux qui bénéficient d’une ancienneté plus conséquente, ajoutant ainsi à ces derniers d’autres avantages.

Ce qui restera au cœur de Riot Games pour 2024, ce seront des projets destinés aux jeux en direct de sa création, tels que League of Legends, Valorant, Teamfight Tactics et Wild Rift. Ils seront flanqués par les esports et les événements couplant ces différents titres. Le jeu de combat 2D Project L, incluant des personnages de League et toujours en cours de développement, « progresse grandement », selon les dires de Dylan Jadeja. N’oublions pas la deuxième saison de son émission Arcane TV pour Netflix, dont la première projection est prévue pour novembre.

Du côté des pertes, nous retrouvons Legends of Runeterra, un jeu de cartes gratuit lancé en 2019 qui a eu du mal à remplir les attentes de Riot Games selon Jadeja. Son équipe se voit donc réduite et se recentrera désormais sur le mode de jeu PvE. L’autre victime de cette restructuration est Riot Forge, label d’édition lancé aussi en 2019 pour s’associer avec des studios plus petits dans l’élaboration de titres originaux liés à League of Legends.

Jadeja assure que ces coupes ne sont pas motivées par des objectifs de rentabilité pour les investisseurs. Selon lui, il s’agit plutôt d’une manœuvre visant à « faire davantage pour concentrer nos activités et concentrer nos efforts sur les choses qui génèrent le plus de valeur pour les joueurs ». Cette restructuration ne minimise pas l’impact sur les personnes touchées et le climat qui en découle au sein de l’aire vidéoludique. D’ailleurs, un outil de suivi des suppressions d’emploi tenu par Kotaku recense déjà plus de 3 800 postes perdus en 2024, alors que nous ne sommes qu’en janvier.

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